PM10 + PM2,5 + NO2 + NOx + COV = 42 000 décès par an !

Couv A&V N°69Elles sont invisibles, inodores et constituent une réelle menace pour la santé : les particules fines en suspension dans l’atmosphère pénètrent en effet profondément dans l’appareil respiratoire et peuvent passer dans le sang. Les PM10 et PM2,5 (PM pour «particulate matter » en anglais) correspondent aux particules dont le diamètre est inférieur respectivement à 10μm et 2,5μm.

Les particules fines observées dans les zones urbaines en France sont en grande partie issues des activités humaines comme le transport, l’industrie, le chauffage au bois individuel, le brûlage à l’air libre des déchets verts, l’agriculture…

Dans neuf grandes villes françaises, l’espérance de vie pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l’OMS (10μg/m3). Le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards d’euros par an.

Mais les PM10 et PM2,5 ne sont pas les seules à avoir un impact sur la santé : le NO2 (dioxyde d’azote) et l’ozone contribuent également à la dégradation de la qualité de l’air.

Responsable de 42 000 décès prématurés par an en France, la pollution atmosphérique représente un enjeu sanitaire et environnemental incontournable. C’est le dossier qu’a choisi de traiter ce mois-ci, le 69ème numéro de ADEME&Vous alors que l’ADEME organise les 23 et 24 octobre prochains, avec le Ministère de l’Ecologie, les 2èmes assises nationales de la Qualité de l’air à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.

Ces journées s’adressent aux élus locaux, régionaux, nationaux, représentants de l’administration, de l’Etat et des collectivités territoriales, partenaires européens, syndicats, fédérations professionnelles (bâtiments, transports …) associations de citoyens, entreprises, monde agricole, bureaux d’études, chercheurs, professionnels de santé, universitaires … tous sont concernés, tous doivent aujourd’hui se mobiliser pour améliorer la qualité de l’air que l’on respire.

Consulter la suite