Billet

[Enquête] L’autopartage engendre une diminution de l’équipement automobile !

Menée par (6-t) en 2012 auprès de 2 090 usagers abonnés à 20 services d’autopartage différents, la première édition de l’Enquête Nationale sur l’Autopartage montrait l’effet « déclencheur de multimodalité » de l’autopartage en boucle : l’autopartage permettait aux habitants des villes de s’affranchir de la voiture individuelle, de découvrir et de s’approprier d’autres modes de déplacement. On constate que l’autopartage engendre en 2016 la même diminution de l’équipement automobile qu’en 2012. Sa pertinence sur le plan environnemental et pour la diminution de la place occupée par la voiture en ville reste donc forte.

Quatre ans après, l’autopartage joue-t-il encore le même rôle dans la mobilité urbaine ? Ses usagers sont-ils restés les mêmes ? Ses usages, ses impacts ont-ils évolué ?

L’autopartage : une diversité de parcours…

  • L’autopartage comme cause de la démotorisation : l’autopartage, couplé aux autres modes alternatifs, permet à l’usager d’apprendre progressivement à se passer de la voiture personnelle.
  • L’autopartage comme alternative à la motorisation : l’autopartage est choisi comme alternative à l’achat d’une (première) voiture personnelle.
  • L’autopartage comme conséquence de la démotorisation : l’autopartage constitue un choix consécutif à la décision de se passer de voiture personnelle et de changer ses pratiques de déplacement.
  • L’autopartage comme moyen d’accès à l’automobilité : l’autopartage ne se substitue pas à la voiture personnelle, mais il permet à l’usager de réaliser des activités difficilement accessibles sans voiture.

…mais un profil socioéconomique encore très homogène

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