Billet

#CORTEA – Quand acteurs et chercheurs se mobilisent pour améliorer la qualité de l’air

L’ADEME organise ce mardi 21 novembre la troisième journée de restitution de son programme de recherche CORTEA (COnnaissance, Réduction à la source et Traitement des Emissions dans l’Air). À l’occasion de ce séminaire, plusieurs travaux sont présentés, dans les secteurs de l’air intérieur, de l’industrie et des transports.

 

La recherche en cours dans le domaine des transports

Le Lettre Recherche ADEME&Vous N°21 se fait l’écho des travaux de recherche soutenus par l’ADEME dans le domaine des transports. L’Agence soutient depuis de nombreuses années un travail de recherche important sur la pollution de l’air et les transports. Après avoir financé de multiples études sur la qualité de l’air extérieur, l’ADEME accompagne des travaux dont l’objet s’est élargi pour prendre en compte la qualité de l’air intérieur dans les habitats, puis dans les moyens de transport. En effet, nous passons de plus en plus de temps dans les transports en commun ou nos véhicules. Or cet air intérieur est parfois nettement plus pollué que l’extérieur ! Comprendre l’origine de cette pollution et le risque associé à cette exposition représente un enjeu de santé publique. La recherche sur l’air extérieur s’enrichit aussi de nouveaux champs d’investigation. Au niveau des sources d’émission, avec le développement des filtres à particules, l’enjeu des travaux de recherche s’est déplacé et porte désormais sur les particules issues des systèmes de freinage et des pneumatiques.

 

Une étude sur les mesures de dioxines dans le secteur de l’incinération

Outre les projets de recherche présentés lors de cette journée, l’ADEME publie l’étude « Équipement de mesure de dioxines en semi-continu – Bilan des opérations subventionnées par l’ADEME ». Elle s’adresse plus particulièrement aux collectivités territoriales, aux entreprises et aux fédérations professionnelles.

Les résultats de ce bilan montrent que la mesure de dioxines en semi-continu dans le secteur de l’incinération joue son rôle d’outil de politique publique complémentaire à la mesure ponctuelle utilisée pour vérifier le respect des valeurs limites d’émission. La mesure en semi-continu a permis d’améliorer significativement la transparence et la confiance entre maîtres d’ouvrage, exploitants et riverains ainsi que la réactivité des exploitants en cas de survenue de pics d’émission.

Les résultats économiques de ce bilan démontrent également l’intérêt du ratio coût / bénéfice de cette mesure de politique publique puisque son coût est largement inférieur à 1% du coût total du traitement de déchets en incinération.

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