Réaliser son bilan de gaz à effet de serre (GES) est devenu incontournable pour s’inscrire dans la lutte contre le changement climatique. Tous les acteurs, tous les secteurs d’activités sont concernés.
Le site Bilans GES leur propose les éléments de compréhension, ainsi que toutes les clés pour agir et les aider dans la réalisation d’un bilan efficace leur permettant de réduire leurs émissions.
Pour cela, l’ADEME et ses partenaires proposent des guides par secteur, c’est-à-dire des éléments d’informations permettant l’évaluation des émissions selon des méthodes spécifiques à chaque secteur d’activité. On y trouve de plus des témoignages ainsi que des exemples d’actions efficaces.
Parmi les derniers guides réalisés :
Les établissements sanitaires et médico-sociaux
Il faut savoir que le secteur de la santé consomme environ 12 % de l’énergie du secteur tertiaire en France et a vu ses consommations énergétiques augmenter de 4 % entre 2000 et 2010 (Chiffres clés, ADEME 2012). Il emploie d’autre part (directement et indirectement) 3,2 millions de personnes (soit 12,7% de l’emploi français). Il est donc particulièrement concernés par les enjeux du développement durable par ses structures consommatrices de ressources et émettrices de Gaz à Effet de Serre mais aussi par le nombre de ses acteurs sociaux et de santé publique.
Les carrières de granulats et sites de recyclage
Le secteur est indispensable à toutes les activités de construction, comme la rénovation de routes, la construction de logements, de ronds-points, de bâtiments publics, de ponts… Il fournit le principal stock de matières premières du bâtiment et des travaux publics (BTP).
La production annuelle de granulats atteignait 376 millions tonnes en France en 2009, les granulats représentant la deuxième ressource naturelle consommée après l’eau (6 à 7 tonnes de granulats par an et par habitant). Pour produire ces granulats, près de 2300 carrières françaises extraient et transforment des ressources naturelles issues de la roche. Les consommations d’énergie induites par ces opérations représentent 5 à 10 % du chiffre d’affaires annuel du secteur. Ce chiffre d’affaires total est de 3,6 milliards d’euros (chiffres 2009) et le secteur emploie près de 15 000 salariés (hors sous-traitance).
Les métiers de l’aérien
Les transports à eux seuls affichent 27 % des émissions de gaz à effet de serre et 17 % de la consommation d’énergie en France (MEDDE, 2010).
La seule combustion des carburéacteurs représente plus de 95% des émissions d’une compagnie aérienne. Mais au-delà de cet aspect marquant, ce guide, devéloppé par la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM), propose des préconisations pour l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du transport de l’aérien, hors constructeurs aéronautiques (Cf. GIFAS) et agences de voyage. Il couvre donc : les assistants en escale, les ateliers de maintenance, les gestionnaires d’aéroports, les compagnies aériennes, les centres de formation continue.
Mais l’ADEME rappelle cependant que le facteur d’émissions en amont, c’est à dire l’extraction, le transport, le raffinage ou encore la distribution des carburants aéronautiques – désignés souvent par le terme générique kérosène – est aussi défini par arrêté ministériel pour l’information CO2 des prestations de transport.
Le guide sur les établissements sanitaires et médico-sociaux