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[Etude] Les vélos en #freefloating : quels impacts sur les #mobilités actives ? #VFF

Un nouveau type d’offre de vélo partagé, aux très nombreux avantages, a fait son apparition en France à l’automne 2017 : les vélos en libre-service sans station ni borne d’attache dits vélos en « free-floating » (VFF). Plus de 15 000 vélos flottants ont été déployés en France, dont 8 000 à Paris, pour offrir à l’usager la liberté de prendre et de restituer un vélo où il le souhaite. Face à cette adoption massive, l’ADEME présente cette étude inédite faite avec le cabinet 6t, qui interroge le profil des usagers de ces services, met en avant les usages qui y sont associés et leur impact sur les comportements de mobilité.

Le VFF, un marché innovant et complémentaire des autres modes de transport

Le secteur de la mobilité partagée est très concurrentiel à Paris. En effet, au cours des dernières années, de nombreuses solutions de transport se sont développées. Aujourd’hui, la capitale compte de multiples offres de mobilité partagée, s’appuyant sur différents modes de transport, de types de services.

Les VFF facilitent la complémentarité avec les autres modes, notamment avec les transports en commun. En effet, ils attirent aussi bien les usagers des transports en commun cherchant un trajet plus fluide et rapide, que les piétons qui souhaitent gagner sur leur temps de parcours.

Ainsi, les VFF participent à la création d’un nouveau marché dans la mesure où les usagers des VFF n’avaient jamais pour la moitié d’entre eux fait de Vélib’ avant d’utiliser un vélo flottant. Par ailleurs, les adeptes du VFF ont déclaré que l’usage de ces vélos n’a pas influencé leur pratique du Vélib’, les deux services étant distincts et complémentaires pour eux. Le caractère ponctuel de l’usage des vélos flottants fait ainsi évoluer les pratiques de mobilité préexistantes à la marge, sans les remplacer.

Le VFF, utilisé par les Parisiens pour gagner du temps et pour leurs loisirs

Les Parisiens apprécient ce service de vélos qui leur permet de réaliser des trajets porte-à-porte et de gagner du temps.

En outre, les usagers des VFF sont plus enclin à réaliser des trajets courts et ponctuels et à utiliser ce service majoritairement dans le cadre de leurs loisirs plutôt que pour des trajets domicile-travail.

Le VFF, préféré par les jeunes cadres diplômés et non familiers du vélo

Enfin, le profil des usagers de VFF s’apparente à celui des cyclistes qui ont leur propre vélo ou aux usagers de Vélib’ dans Paris. Ainsi, ce sont majoritairement de jeunes cadres de sexe masculin âgés de moins de 35 ans, très diplômés et se situant dans la moyenne des revenus parisiens.

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