Communiqué de Presse

Etude de l’Institut CSA pour LinkedIn et l’ADEME, 78% des salariés choisiraient, à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique

D’après une nouvelle étude de l’Institut CSA pour LinkedIn et l’ADEME,

78% des salariés choisiraient, à offres équivalentes,

de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique

  • L’environnement est la deuxième préoccupation principale des salariés, et même la première pour les jeunes salariés de moins de 35 ans
  • 88% des salariés estiment que la transition écologique est un sujet important dans leur entreprise, et 36% pensent qu’il est prioritaire
  • 71% affirment agir personnellement en faveur de la transition écologique au sein de leur entreprise
  • 68% des salariés veulent être formés aux enjeux de la transition écologique dans leur entreprise
  • 42% des salariés souhaiteraient, sur le long terme, changer de métier ou se reconvertir pour exercer un emploi plus en lien avec l’écologie

 

LinkedIn et l’ADEME présentent ce jour une nouvelle étude réalisée avec l’Institut CSA afin d’évaluer le regard que portent les salariés sur la transition écologique au sein de leur entreprise ou organisation en France. Cette étude révèle que les salariés, soucieux des enjeux environnementaux, estiment que la transition écologique est désormais une préoccupation importante voire prioritaire pour les entreprises, une part non négligeable d’entre elles ayant instauré des actions concrètes en faveur de l’environnement. Elle démontre également que les salariés sont en première ligne pour faire vivre et améliorer la transition écologique dans leur entreprise, bien qu’ils aient encore tendance à restreindre le champ des actions possibles aux « écogestes ».

 

L’environnement au cœur des préoccupations des salariés.

L’étude dévoile qu’à l’instar de ce qui est observé à l’échelle de l’ensemble de la population nationale, la santé et l’environnement sont les principaux sujets d’inquiétude (respectivement 36% et 30% du total des réponses). La santé arrive en tête assez logiquement compte tenu de la situation sanitaire actuelle, et la cause de l’environnement est portée plus largement par les plus jeunes (première préoccupation pour les moins de 35 ans).

Pour répondre à cette préoccupation environnementale de plus en plus prégnante, l’État est fortement attendu : 34% des salariés considèrent que l’État a le plus grand rôle à jouer dans la transition écologique, suivi par les citoyens (26%) et les entreprises (18%). Les chercheurs et scientifiques (6%), les ONG (3%) et enfin les médias (3%) arrivent en bas de classement.

 

Pour une grande majorité de salariés, la transition écologique est désormais un sujet important voire prioritaire dans les entreprises françaises.

Pour 91% des salariés, la transition écologique est un sujet important dans les entreprises françaises en général, et 43% le jugent prioritaire. Les salariés sont à peine moins enthousiastes lorsqu’il s’agit de leur propre organisation puisque 88% estiment qu’il s’agit d’une préoccupation importante. De plus, près d’1 salarié sur 2 mentionne des actions en faveur de la transition écologique réalisées ou en projet dans son entreprise, notamment sur des espaces et méthodes de travail plus économes en énergie (49%), des améliorations dans les méthodes de production (48%), des incitations à utiliser des modes de transports plus écologiques (42%) ou encore des actions de sensibilisation ou de formation à destination des salariés pour favoriser les bonnes pratiques (42%).


Si les salariés sont en 1ère ligne pour faire avancer la transition écologique dans leur entreprise, celle-ci se limite encore souvent aux « écogestes ».

Une large majorité de salariés (71%) affirme agir personnellement en faveur de la transition écologique au sein de leur entreprise, et 58% déclarent que de nombreux salariés le font. En outre, 54% des salariés indiquent avoir la possibilité de porter leurs idées pour faire avancer la transition écologique dans leur entreprise. Si les « écogestes » du quotidien sont bel et bien intégrés par les salariés qui les appliquent – ils sont nombreux à systématiquement éteindre leur poste de travail le soir après une journée de travail (66%), trier leurs déchets sur le lieu de travail (60%), réduire au maximum le nombre de documents imprimés (53%) ou encore éviter d’utiliser des objets à usage unique (49%) – les salariés ont encore du mal à évoquer d’autres types d’actions possibles. Ainsi, lorsqu’on aborde de manière spontanée le sujet de la transition écologique dans les entreprises auprès des salariés, c’est d’abord le développement des « écogestes » qui ressort : recyclage, tri sélectif, économies d’énergie, etc…


Se former aux enjeux écologiques ? Un désir fort chez les salariés.

Seuls 17% des salariés soutiennent que leur entreprise propose des formations sur les enjeux relatifs à la transition écologique. Parmi ceux ayant déclaré avoir effectué ces formations,  dans la grande majorité des cas, ce sont des formations aux « écogestes » au travail (tri, recyclage, limitation des déchets, etc…). Les formations métier arrivent en 2ème position et rencontrent un franc succès notamment auprès des jeunes (61%).

Pourtant, l’enjeu autour de la formation et de la sensibilisation des salariés dans les entreprises est crucial pour faire avancer les choses en matière de transition écologique : cela permet à la fois de montrer que l’entreprise est (pro)active sur le sujet et d’impliquer les salariés.

Les formations en entreprise sont d’ailleurs l’amorçage d’un cercle vertueux autour de ces questions : ainsi, près d’un répondant sur deux a déjà suivi (14%) ou a l’intention de suivre (31%) une formation sur les enjeux écologiques sur leur temps personnel (chiffre élevé compte tenu de l’implication que cela représente), et ce chiffre s’élève à 82% pour les personnes ayant déjà suivi une formation dans le cadre de leur entreprise.

Au final, 68% des salariés veulent être formés aux enjeux de la transition écologique : un chiffre fort qui doit interpeller les entreprises et les engager à s’investir aux côtés de leurs salariés pour une véritable révolution écologique dans le monde du travail. Selon des données récentes de LinkedIn, de nombreuses compétences vertes déclarées par les membres sur la plateforme ont connu une croissance à deux ou trois chiffres au cours des trois dernières années. Les compétences vertes connaissant la croissance la plus rapide concernent gestion des écosystèmes, la politique environnementale et l’approvisionnement durable.


Les entreprises s’impliquant dans la transition écologique exercent un véritable pouvoir d’attraction.

S’impliquer dans la cause environnementale est un pari gagnant en termes de marque employeur puisque 78% des salariés choisiraient (à offres équivalentes) d’aller travailler pour une organisation véritablement engagée en faveur de la transition écologique. Au-delà de la seule réponse à une injonction sociétale, la transition écologique apparaît donc comme une réelle aspiration des salariés français. A plus long terme, 42% voudraient changer de métier ou se reconvertir pour exercer un emploi plus en lien avec l’écologie, notamment les plus jeunes (moins de 35 ans : 52%). L’écologie n’est ainsi plus un « pari d’avenir » pour les entreprises, mais un investissement pour attirer les talents ainsi que les clients.

 

Fabienne Arata, Country Manager de LinkedIn France : « Nous sommes ravis de constater que les entreprises et les salariés en France accordent d’ores et déjà une importance significative à la transition écologique, l’un des enjeux majeurs de notre époque. Le sujet est amené à devenir prééminent dans les entreprises, d’autant plus qu’il exerce un fort pouvoir d’attraction auprès des candidats. Ces derniers sont de plus en plus sensibles aux engagements environnementaux de l’entreprise. Les actions concrètes en faveur de l’écologie sont désormais de vrais atouts pour la marque employeur. La transition vers l’économie verte nécessitera un changement important dans les rôles et les compétences des professionnels dans le monde entier. Cela signifie plus de demandes et d’opportunités pour les personnes possédant des compétences « vertes », mais aussi de développer ces compétences pour de nombreux professionnels. »

 

Arnaud Leroy, Président Directeur Général de l’ADEME : « Cette étude montre à quel point les entreprises et leurs salariés ont un rôle à jouer dans la transition écologique.  C’est pourquoi l’ADEME accompagne au quotidien les entreprises de toute taille, sous forme de conseils, d’incitations financières, de partage de bonnes pratiques et de retours d’expérience afin de motiver le plus grand nombre à s’engager dans la transformation de nos modèles économiques. 

Nous proposons ainsi de nombreuses formations : certaines dédiées à des approches spécifiques, comme par exemple la démarche ACT (assessing low carbon transition) et d’autres visant à apporter à tous les éléments de base d’une sensibilisation à l’environnement et d’une meilleure compréhension de la crise écologique. Ainsi, nous avons mis en place, avec Initiative-France, des modules de formation pour accompagner les TPE/PME de tous secteurs. De même, nous venons de lancer, avec de nombreux partenaires (C3D, Orse, Comité 21, Medef…), un MOOC destiné aux étudiants et aux professionnels non spécialistes de l’environnement, gratuit et libre d’accès, afin de les aider à mieux comprendre la crise écologique et réinventer l’entreprise (*).

Bref, pour répondre à l’envie d’aller de l’avant exprimée par cette étude, de nombreux outils existent ! à nous tous de les faire mieux connaître ! »

 

(*) https://www.cddd.fr/mooc-comprendre-crise-ecologique-reinventer-entreprise-c3d-pre/

Pour plus d’informations sur les cours LinkedIn Learning dédiés à la transition écologique: https://www.linkedin.com/learning/paths/stay-ahead-in-sustainability-and-green-building

Méthodologie :

Cette étude a été réalisée sur internet entre le 30 avril et le 10 mai 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1004 personnes travaillant dans la fonction publique, des entreprises publiques ou privées ou des ONG.

 

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