Billet
14 octobre 2021

Qualité de l’air : l’ADEME dévoile les 29 lauréats d’AQACIA pour soutenir la recherche et identifier des solutions innovantes

La pollution de l’air, intérieur comme extérieur, est une problématique sociétale majeure avec des conséquences sanitaires, sociales, environnementales et économiques. Ainsi, l’ADEME a lancé en septembre 2020 le premier appel à propositions de recherche (APR) de son programme AQACIA[1] sur le thème « Préparer aujourd’hui la qualité de l’air de demain », avec une ambition : faire émerger des solutions innovantes. Aujourd’hui l’ADEME dévoile les 29 lauréats du programme.

Dès aujourd’hui, préparer la qualité de l’air de demain

L’APR s’adressait aux équipes de recherche publique ou privée, centres de recherches, centres techniques publics, parapublics ou privés, entreprises, associations ou bureaux d’études. Pour sélectionner les lauréats, l’ADEME et les experts externes sollicités ont examiné plusieurs critères dont la pertinence vis-à-vis des priorités de l’APR, la qualité scientifique et technique, la qualité de la structuration, la qualité du consortium, le réalisme de la demande financière et enfin les impacts potentiels de diffusion des résultats.

Sur les 61 dossiers déposés, l’ADEME, suite aux avis du conseil scientifique et du comité d’orientation d’AQACIA, a retenu pour cette première édition 29 lauréats dans les catégories suivantes : air intérieur, traitement de l’air intérieur, agriculture, biomasse, transports routiers, transports maritimes, air extérieur, mais aussi qualité de l’air et COVID-19. En effet, des travaux sur les enseignements à tirer pour la gestion de la qualité de l’air des crises épidémiques (dont la COVID-19), sociétales et climatiques majeures avaient été sollicités.

Les lauréats bénéficieront d’une aide financière sous la forme de subvention. Cette dernière oscillera entre 25 et 100% des dépenses éligibles en fonction de critères précis (taille de la structure, nature de l’activité et type de recherche). L’aide totale apportée par AQACIA pour sa première édition s’élève à 7 millions d’euros.

Quelques exemples de sujets traités dans les projets retenus

  • Effet des restrictions d’activité en réponse à l’épidémie de la Covid-19 sur les émissions anthropiques et la qualité de l’air en France et en Europe;
  • Emissions dans l’atmosphère des navires;
  • Compréhension de la mobilité des populations pour une meilleure qualité de l’air;
  • Emissions de particules ultrafines issues du chauffage domestique au bois et influence du combustible;
  • Impacts de la méthanisation sur la qualité de l’air et les odeurs;
  • L’utilisation de techniques d’ionisation ou de plasma-multicatalyse pour améliorer la qualité de l’air intérieur;
  • Prise en compte de la qualité de l’air intérieur lors du réemploi de matériaux
  • Outil systémique considérant qualité de l’air et performance énergétique pour un urbanisme durable

Limitation des COSV perturbateurs endocriniens dans l’air et les poussières des crèches.

Faire de la recherche française un levier pour maîtriser les risques sanitaires et environnementaux

AQACIA, qui prend le relai de PRIMEQUAL, CORTEA, AACTAIR-volet R&D et d’Impacts-volet Air, rassemble ainsi au sein d’un seul appel à projet l’ensemble des actions de R&D de l’ADEME sur les problématiques de qualité de l’air intérieur et extérieur.

Ce programme a pour ambition de fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs, aux acteurs et aux gestionnaires de territoires et d’espaces de vie, et ainsi leurs donner les clés pour mettre en place des actions d’amélioration de la qualité de l’air (intérieur et extérieur) et maîtriser les risques sanitaires et environnementaux.

L’ADEME donne rendez-vous dès l’année prochaine pour le prochain APR AQACIA.

Pour aller plus loin

 

[1] Amélioration de la Qualité́ de l’Air : Comprendre, Innover, Agir

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