La géothermie en Ile-de-France se développe à la fois en géothermie profonde associée à des réseaux de chaleur et en géothermie de surface plutôt à l’échelle d’un bâtiment jusqu’à un quartier.
Le gouvernement a mis en place en février 2023 un plan visant à développer les géothermies en France : il prévoit de multiplier par 2 à 3 le nombre de projets de géothermie profonde par an d’ici à 2030. La PPE vise quant à elle un objectif de 5 à 7 TWh de production par PAC géothermique.
La géothermie ne se contente pas d’être une solution énergétique ; elle permet aussi une stabilité des prix et la mise en place d’installations durables pouvant perdurer jusqu’à une centaine d’années pour la partie forage. Cette solution est de plus en plus attrayante, comme l’illustre le projet du village olympique à Paris qui se distingue comme une initiative géothermique de surface d’envergure en Île-de-France. Conçu pour fournir simultanément du chaud et du froid, il couvre le village olympique, le quartier Tour Pleyel, et les futurs usagers, équivalant à alimenter 220 000 mètres carrés de bâtiments ou des projets à l’échelle d’un bâtiment dans les petites collectivités de la grande couronne.
Par ailleurs, pour accroître les projets de géothermie profonde, l’ADEME Île-de-France et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) collaborent pour collecter de nouvelles données sur les différents réservoirs géothermiques de la région, comblant ainsi le manque de connaissances dans des zones peu explorées comme l’Ouest Parisien. Cette acquisition de données sismiques, prévue sur 1 à 2 ans, évaluera la faisabilité de projets de géothermie profonde, les données seront publiques.