Jour du dépassement : à compter de ce 1er août, l’humanité vit « à crédit » pour le reste de 2024

Ce 1er août marque le Jour du dépassement, c’est-à-dire la date de l’année, calculée par l’ONG Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète est capable de produire en un an pour régénérer ses consommations ou absorber les déchets produits.

En 2024, le Jour du dépassement intervient donc cinq mois avant la fin de l’année, et un jour plus tôt qu’en 2023, année ayant marqué pour la première fois depuis des décennies, hors période de COVID, un léger recul. En 1970, le Jour du dépassement intervenait le 29 décembre.

Ce 1er août est l’occasion de rappeler les limites planétaires, d’autant que le compteur ne repart pas à zéro à chaque 1er janvier, ces tensions s’accumulant année après année.

La situation appelle une prise de conscience générale qui doit impliquer l’ensemble de nos sociétés : du tissu économique aux responsables des grandes puissances. Chacun, en qualité de citoyen, peut limiter l’exploitation des ressources naturelles, en raisonnant ses consommations d’énergie et d’eau, en réduisant les gaspillages ou encore en donnant une seconde vie aux objets.

« Chaque année, le Jour du dépassement nous rappelle notre responsabilité collective à faire évoluer nos modes de vie et de consommation vers davantage de sobriété. Privilégier les circuits-courts, consommer des fruits et légumes de saison, acheter des produits reconditionnés ou d’occasion, nous avons tous les moyens d’agir. L’ADEME accompagne plus que jamais les collectivités, les entreprises et les associations engagées dans ces démarches de sobriété. » Sylvain Waserman, Président-directeur général de l’ADEME.

 

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