Depuis quelques décennies, le numérique se développe et a un impact important sur les modes de vie, les modèles d’affaire ou encore sur les modalités d’action de l’État. Autrefois perçu comme intrinsèquement vertueux d’un point de vue environnemental (dématérialisation, virtuel…), la prise de conscience de la matérialité sous-jacente du numérique et de ses impacts sur l’environnement est relativement récente. En 2020, le numérique représentait 2,5% de l’empreinte carbone annuelle de la France (équivalent au secteur des déchets) et 10% de sa consommation électrique. L’impact environnemental du numérique est déjà significatif et est en forte croissance.
Cet impact environnemental doit être réduit en faisant en sorte que les outils numériques, quelle que soit leur finalité, soient conçus pour limiter l’empreinte de leur fabrication, mais aussi en veillant à s’interroger sur leurs usages, dans une démarche de sobriété.
En amont du GreenTech Forum, l’ADEME présente aujourd’hui deux études dédiées au sujet :
• Avis d’expert : “Les data centers au centre de la transition numérique” ;
• Étude : “Besoins en métaux dans le secteur du numérique”.
« L’ADEME accompagne depuis plus de 10 ans de nombreux projets innovants mettant le numérique au service de la TE dans les domaines de la mobilité, du bâtiment, des énergies… C’est aussi de notre devoir d’objectiver ces impacts qu’ils soient positifs ou négatifs pour l’environnement, notamment en cette période charnière où les nouvelles technologies de l’IA se développent rapidement. La démarche de sobriété peut aussi s’appliquer au numérique, pour réduire sa consommation d’énergie et limiter notre dépendance aux ressources, notamment les métaux critiques, pour rendre son développement plus résilient ». Sylvain Waserman, Président-directeur général de l’ADEME.